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Philosophes et voyageurs : Une expérience de voyager comme errant
N'Dré Sam, BEUGRE.
Universidad del Tolima, vol. 3, núm. 3, 2021, pp. 310-321.
  ARK: https://n2t.net/ark:/13683/pr5C/h7G
Resumen
La philosophie a souvent été utilisée comme métaphore d’une idée et dans ce jeu sym-bolique la question du retour a été quelque peu inévitable. Peut-être la première méta-phore de ces caractéristiques est l’allégorie platonique de la caverne. Dans ce voyage, le voyage représente le mouvement ascendant de la philosophie du monde fantomatique sensible à la contemplation d’idées pures dans le monde intelligible. Mais, comme on l’oublie souvent, un tel voyage ne culmine pas à ce stade. Socrate doit retourner éternel-lement dans les entrailles de la caverne et c’est une excursion encore plus dangereuse que la précédente. Platon formule ainsi un problème décisif pour la connaissance philo-sophique : le dilemme éthique-politique du retour à la caverne, une question qui remet en question toute la tradition de la pensée occidentale d’une manière ou d’une autre. Dans ce contexte, il est possible d’identifier l’existence d’une matrice platonique, qui comprend le voyage comme une ascension théorique vers le royaume de l’universel qui culmine dans la descente et l’imposition de l’idée comme un moyen de donner de l’ordre à un territoire hostile et chaotique; et une matrice nietzschéenne qui conçoit le voyage comme un voyage sinistre et, en même temps, comme une odyssée joviale par une sur-face ludique et abyssale qui implique la dissolution de tout ce qui peut être appelé comme une montée ou une descente. Dans ce dernier sens, la possibilité d’une philoso-phie sans retour est explorée, c’est-à-dire une pensée qui, dans le voyage, est donnée à autrui irrémédiablement insoluble.
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